Relevé sur rhumato.net
Par Véra Lemaire (Paris) d’après la communication présentée par Gerard S, Tortellier L, Muller Chevalet F et coll.
SFR 20ème congrès français de rhumatologie, 2-5 décembre 2007, Paris La Défense
Deux cent trois Spa axiales ont été traitées par anti-TNF entre janvier 2002 et décembre 2006 dans un même centre hospitalier à Nantes.
L’âge moyen était de 40 ans, il s’agissait de 55% d’hommes, porteurs d’HLAB27 dans 82% des cas. La durée moyenne d’évolution de la maladie était de 12,5 ans. Il existait une uvéite dans 12% des cas, un psoriasis dans 10%, une maladie de Crohn dans 8%, une RCH dans 2% ou une MICI indifférenciée dans 5%. Il y avait des antécédents familiaux chez 15% des malades et 28% avaient eu une infiltration sacro-iliaque. Lors du début du traitement, 93% des patients avaient des rachialgies inflammatoires, 36% des syndesmophytes ou enthesophytes, 59% une sacro-iliite de grade II ou plus. 20% seulement des patients ont eu une IRM sacro-iliaque qui ne montrait des signes inflammatoires que dans un tiers des cas. Une IRM des articulations ou des enthèses n’a été faite que rarement et une scintigraphie chez 32% des patients montrant une enthésite ou une arthrite chez près de la moitié des patients.13% des patients avaient une fibromyalgie associée. Dans 82% des cas, 3 AINS avaient été un échec. 66% des patients avaient des signes biologiques d’inflammation. Le score de BASFI était de 52 et celui du BSADAI de 59,6.
59% des patients validaient les critères de New York, 81% remplissaient les critères de recommandation de la SFR avec un seuil de BASDAI 40 et 89% sans ce seuil.
Relevé sur rhumato.net
Date de publication : 17-12-2007