Vu dans le Le Figaro et relevé ce jour sur mediscoop : Sandrine Cabut indique dans Le Figaro que « toute une série de nouvelles études sont lancées pour mesurer les bienfaits des cures, alors que leur prise en charge est remise en question ».
La journaliste relève notamment que les maires des communes thermales « se sont engagés à donner 1 € par curiste et les professionnels 2 €. Compte tenu du nombre de curistes recensés chaque année en France, 500 000, le budget alloué à la recherche devrait donc atteindre 1,5 million d’euros, destinés à l’Association française pour la recherche thermale ».
Sandrine Cabut note que « selon le Pr Christian-François Roques, président du conseil scientifique de l’Afreth, les efforts de recherche commencent à porter leurs fruits : on mesure les bénéfices des soins thermaux sur les douleurs, la qualité de vie, voire sur la consommation de médicaments ».
Patrice Queneau, professeur de thérapeutique et membre de l’Académie de médecine, remarque qu’« il existe maintenant des évaluations scientifiques rigoureuses et crédibles. On dénombre une cinquantaine de publications, pour l’essentiel en rhumatologie ».
Sandrine Cabut cite en outre le Pr Maxime Dougados, chef du service de rhumatologie de l’hôpital Cochin (Paris), qui note pour sa part qu’« il y a beaucoup de flou sur le contenu des traitements administrés en médecine thermale. […] Ce qui est positif dans les cures, c’est la kinésithérapie, l’approche globale de la maladie… Il s’agit surtout d’éducation thérapeutique, ce qui est un traitement en soi. Reste à savoir comment l’administrer ».
La journaliste ajoute : « Quant aux effets des cures dans les autres maladies chroniques, ils sont encore peu documentés ».